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Je vois rouge !
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Je vois rouge !
23 août 2013

Let's play a game, boy!

Publié le juin 29, 2013 dans le magazine étudiant toulousain Diselo

Dans les loges de Garorock, Chlotide vient juste de se faire maquiller ; pantalon rouge pétard et gilet motif squelette, elle est la chanteuse et claviériste du groupe We Are Enfant Terrible. Le trio joue sur la scène Trec ce soir, une première pour eux au festival Garorock.

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We are enfant terrible se définissent comme « déviants » et « délurés ». Déviant pour leur approche originale de la musique. En live ou en studio, les trois lillois expérimentent, mélangent les sons. Les sons rétro des jeux vidéo de leur enfance d’abord,  le rock ensuite.  Sonorités 8 bit mixées à la batterie nerveuse de Cyril Debarge, aux riffs de guitare entêtants de Thomas Fourny… On les compare aux « Ting tings », en plus énervés quand même.

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Formation électro-pop-punk, We Are Enfant Terrible s’est déjà produit sur de nombreuses scènes françaises : Les Eurockéennes de Belfort, le festival Jazz de Montreux, mais ont aussi joué au Texas, traversé la Chine… Travailleurs « acharnés mais à l’arrache ! », pour « Carry On », leur second LP, les WAET ont enregistré en accéléré. « On a crashé notre disque dur pendant l’enregistrement. Du coup on s’est demandé ce qu’on allait faire et on s’est dit : on continue ! Carry on ! Le rendu sera plus brut, dense, comme un instantané émotionnel du groupe. »

 Outre les adaptations éclectiques de quelques pointures -les Rolling Stones, Gainsbourg…- la majorité des titres de WAET sont en anglais « parce que la pop accroche bien mieux comme ça ! » selon sa chanteuse. « Pour les compos, chacun vient avec ce qu’il a à proposer, on expérimente, on s’amuse ! ». Sur les derniers morceaux du groupe, We Are Enfant Terrible s’est essayé au synthétiseur. « C’est un peu  comme une Game Boy, mais avec dix foix plus de possibilités ! ». Véritables geeks dans l’âme, le trio en revient toujours à ses premiers amours : le bidouillage de consoles, mises au service d’une pop électro nerveuse et rythmée. « Il faut dompter la machine ! ».

Des musiciens 2.0 qui troquent volontiers leurs consoles de montage contre un petit live improvisé. « On est un des rares groupes qui a fait plus de concerts que de répétitions ! » s’amuse Chlotide.  Sur scène, les enfants terribles tiennent leur réputation : jeu de scène déjanté, la grosse caisse se calant sur des jeux de lumière psychotropiques. A Garorock, leur prestation sur « Wild child » a offert au groupe un baptême mémorable, et fini de faire décoller un public d’ors et déjà conquis.

 

 

 

 

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