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27 septembre 2011

Du rock à l'église

 

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Le week-end dernier, à l’église des Dominicains, se déroulait la 23ème édition du «Festival International del disc et de la bande dessinée». Petit retour sur ce volet 2011 et sur les expositions qui l’accompagnent jusqu’en octobre.

A l’entrée, à coté de la superbe affiche 2011 signée Pourquié,  le visiteur pouvait admirer une jolie collection de scooters «Vespa» customisés, histoire de se mettre dans l’ambiance rock et rétro du festival, aux côtés des galettes vinyles indémodables de papa et de la bande dessinée, art majeur (il est bon de le rappeler) à l’honneur depuis deux ans au festival. 

Une fois à l’intérieur, une véritable mine d’or s’offrait aux yeux de tous les collectionneurs et amateurs de «contre-culture». Côté musique, une cinquantaine d’exposants de vinyles & CD étaient présents. Un réseau de disquaires, venus de Londres, d’Espagne, du Portugal, de France  et de Navarre, amoureusement réunis au fil du temps par le créateur du festival, Jean Casagran, avec l’ ambition de monter l’une des plus grandes foires euro-méditerranéennes du disque. Dans les bacs, du rock’n roll d’hier à aujourd’hui: Jerry Lee Lewis, Gene Vincent, Elvis,… côte à côte avec les Beatles, les Clash, Led Zep, Hendrix, ou bien encore Gainsbourg, Johnny, Bashung,… L’oreille bercée par l’animation musicale de «DJ Fast Eddy», on flânait dans les allées, où des centaines de rangées de 35 et de 45 tours attendaient qu’une masse de curieux vienne y plonger pour dénicher la perle rare. On pouvait aussi jeter un œil sur quelques vieux albums photos des Stones ou de Dylan, les DVD live de concerts, livres rock, affiches, vieux fanzines,…

Pour sa deuxième rentrée au FID, le  9ème art était lui aussi bien représenté, avec pas moins d’une dizaine de stands installées sur les allées. Alors que les plus jeunes se plongeaient religieusement dans les premiers albums d’Astérix ou de Lucky Luke, les plus vieux se marraient en retrouvant le Super Dupont de Solé ou le Lucien de Margerin… De Zep à Rosinski, en passant par Gotlib ou Baru, impossible de ne pas trouver son bonheur sur place, le visiteur égaré pouvant toujours compter sur les conseils éclairés de quelque libraire, intarissable passionné… Une ambiance conviviale donc, dans un espace à taille humaine, bien loin de la cohue industrielle d’un gros festival comme Angoulême: la volonté de «rester sur un format familial» nous confiait le directeur du festival, Bruno  Cabello.

A deux pas de là, à la Chapelle du Tiers Ordre, l’espace Dédicaces a quant à lui accueilli de nombreux visiteurs, amateurs ou passionnés, venus échanger quelques mots avec des légendes de la BD telles que Margerin, Jean Claude Denis, Solé, Riff Reb’s, Baru,.. mais aussi des belles plumes comme le journaliste et critique rock Philippe Manœuvre, Pierre Mikaïloff, Jean-William Thoury,… En attendant d’obtenir une petite griffe, on pouvait toujours admirer les superbes aquarelles du dessinateur Cromwell, un bestiaire étrange, noir et onirique, croqué par un trait vif et nerveux, ou bien encore les illustrations «goth’n roll» de Marie Meïer, dont le style renvoie à l’iconographie du rock, aux pin-up et à l’art du tatouage.

Le FID continue

Vous avez raté le salon? Pas de panique, Le FID se poursuit pendant tout le mois d’octobre à Perpignan. Jusqu’au 30, la Poudrière accueille le «Discobol» de Don Quichotte, grande expo de photos, illustrations, couvertures et dessins inédits de grands noms de la BD autour de la figure mythique de Cervantès.  

A la médiathèque de Perpignan, jusqu’au 22 octobre: «Salammbô, les nus» de Philippe Druillet. L’artiste expose une quarantaine d'illustrations du personnage de Salammbô, d’après le roman de Gustave Flaubert. De remarquables lithographies de la femme-déesse dans des portraits tour à tour sensuels, érotiques, flamboyants et baroques.

A la chapelle du Tiers-Ordre, jusqu’au 30 octobre: «Les frères Lumineux», exposition par Riff Reb's et Willem avec la présentation des frères Lumineux, collectif d'artistes défendant la couleur dans l'art de la sérigraphie, «Dessins et affiches» de Didier Cromwell et Jean Solé, ainsi que l’exposition de Marie Meïer, «Marie Meïer s’affiche». Bon festival!

 

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