Non, l'immigration n'est pas un problème

Immigration. Beaucoup de mensonges circulent sur le coût de l’immigration.

On ne cesse d’entendre que l’immigration coûte cher, mais c’est la chasse aux sans-papiers qui est coûteuse.
Selon la Cimade, le coût global des expulsions revenait à 533 millions, soit 27000 euros pour chacune des 19 800
expulsions de 2008. Entre les fonctionnaires de police, le coût pour la justice, les centres de rétention, les billets
d’avion,… ça en fait de l’argent dépensé pour se créer des boucs émissaires et briser les solidarités.

L’immigration rapporte plus qu’elle ne coûte.

Ne nous laissons pas berner. Face à la spoliation continue dont sont victimes les travailleurs sans papiers qui cotisent, paient des impôts et ne peuvent en retour avoir droit aux protections et droits sociaux, présentons tous les chiffres!

A partir des chiffres officiels, le solde apparaît en réalité très positif pour l’Etat. Les coûts: 47,9 milliards d’euros pour le budget de l’Etat (2009) répartis comme suit:

-retraites, 16,3 milliards;
-aides au logement, 2,5 milliards;
-RMI, 1,7 milliard;
-allocations chômage, 5 milliards;
-allocations familiales, 6,7 milliards;
-prestations de santé, 11,5 milliards;
-éducation, environ 4,2 milliards.

Mais dans le même temps, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes bien plus importantes:

-impôt sur le revenu, 3,4 milliards;
-impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards;
-impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards;
-impôts locaux et autres, 2,6 milliards;
-contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards;
-cotisations sociales, environ 26,4 milliards.

Soit au total près de 60 milliards d’euros! La CGT a estimé que 100 000 travailleurs migrants régularisés et déclarés au niveau du SMIC temps plein apporteraient 280 millions d’euros aux comptes sociaux… C’est bien la preuve que l’immigration n’est pas la cause de la crise actuelle mais qu’elle est employée comme bouc émissaire pour camoufler les vrais responsables.