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Je vois rouge !
17 janvier 2012

Le peuple, c’est nous!

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Front National. Jeudi soir dernier, à l’occasion de son passage à l’émission «Des paroles et des actes» sur France2, Jean-Luc Mélenchon a renvoyé dans les cordes tous les discoureurs médiatiques de pseudo bonne conduite et envoyé un message clair à Marine Le Pen: au Front de Gauche, face à la haine et au mensonge, on ne baisse pas les yeux, on combat de front.

Battre le F.N. avec les armes de la démocratie

A la question de savoir si ce serait un scandale que Marine Le Pen ne puisse pas se présenter à la présidentielle 2012 (elle qui prétend encore ramer pour arracher ses 500 signatures) J-L. Mélenchon a donné sa position personnelle et appuyé celle du Front de gauche. «Il y a 10 ans, j’ai défendu l’idée qu’il fallait les interdire. J’ai entendu des cris de putois de tous les côtés: on ne va pas régler le problème comme ça! Et puis tout le monde, en hypocrite, sort Mme Le Pen à chaque élection pour faire du maintien de l’ordre.»

Reconnaissant par la force de la loi la légitimité d’une candidature Le Pen, J-L Mélenchon dénonce la mascarade qui entoure le Front National et l’arsenal «vote utile» qui l’accompagne, au PS comme à droite. «J’en ai assez de faire celui qui est là, prédisposé aux indignations de commande. Moi je les combat frontalement (…) et je dis au Front National que nous sommes en guerre démocratique - parce que nous n’aimons pas les autres guerre - contre eux. Nous ferons donc tout pour les réduire à néant, avec les armes de la démocratie.»

L’effet Dracula: on allume la lumière, il tombe en miettes

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Du dessin honteux de Plantu («Les néo-populistes») aux allusions grossières d’une quelconque rencontre de connivence courtoise avec Marine Le Pen, filmée dans les couloirs du parlement Européen par la journaliste et compagne de François Hollande Valérie Trierweiler, le candidat du Front de Gauche balaye les amalgames et veut replacer le débat sur le terrain des idées: «Nous avons fait un choix stratégique d’affronter le FN à visage découvert. On va leur faire l’effet Dracula: on allume la lumière, il tombe en miettes.» Car si le ton est adouci et le verbe sonne plus «social», l’équation de la fille Le Pen reste identique à celle du papa: immigration égal chômage et insécurité. Seul moteur: la haine de l’étranger. Et toujours rien sur l’augmentation des salaires, l’augmentation du SMIC, la main mise des financiers-voyous sur l'économie…

En même temps qu’il dénonçait l’odieuse comédie orchestrée par une bonne partie des médias, qui placent délibérément le F.N au cœur de tous les sujets, «exagérant le rôle de Mme Le Pen (…), en assignant la classe ouvrière au FN, qui n’a rien à voir avec eux (…), avec les unes des journaux qui prétendent que 30% des gens s’apprêtent à voter Le Pen» (Voir une de Libération et TC n° ) J-L Mélenchon a rétabli certaines vérités sur un soit disant électorat ouvrier de l’extrême droite. «Pour les militants, le premier réseau de terrain du peuple, c’est nous, le Front de Gauche, les militants syndicalistes, les militants associatifs,… Des militants Le Penistes, on en rencontre pas! Vous savez par où Le Pen rentre dans les maisons? Par les télés, par la radio…»

«A la fin, ça se termine entre eux et nous.»

Pour le candidat du Front de Gauche, la victoire passe aussi par les mouvements sociaux, syndicaux, les luttes. «Le Front de gauche est le front par lequel des milliers de gens qui n'allaient pas voter, vont aller voter.» A moins de 100 jours du 1er tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon souhaite «donner un visage à l’immense colère populaire» et porter un horizon d’espoir pour 2012, «L’humain d’abord!», pour que soient combattues comme jamais les idées de haine d’une droite extrême décomplexée.

C’est clair, lorsque on entend Guéant se vanter de son bilan sur l’immigration, on ne peut qu’appuyer les paroles de Jean-Luc Mélenchon: «Nicolas Sarkozy et Claude Guéant sont responsables d'avoir levé la digue qui séparait la droite républicaine de l'extrême-droite» et de poursuivre sur les directions que  pourrait prendre l’Histoire avec un grand H en Europe, prise dans les tumultes d’une crise mondiale systémique. «Eux (le F.N.) sont les chiens de garde du capital et nous nous sommes ses adversaires.(…) Je sais ce qui m’attend. Comme dans toutes les séquences de l’histoire révolutionnaire de notre pays, à la fin, ça se termine entre eux et nous.»

J.Z

 

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